Ligue Mondiale




Toyota Cup
Semaine 7
Article écrit le lundi 30 janvier 2006.

Grands amateurs de sprints musclés, les Japonais ont su rendre cette course incontournable aux yeux de l’UCM. La vitesse sera reine et les frottements de rigueur...

-  165 km répartis sur 4 secteurs
Secteur 1 - 55 Km M : Nagoya - Nisshin
Secteur 2 - 40 Km F : Nisshin - Toyoake
Secteur 3 - 30 Km F : Toyoake - Miyoshi
Secteur 4 - 40 Km F : Miyoshi - Toyota

Vainqueurs précédents : 2x Igor Shevpovitchevosky (Pepso-Colic), Jan Van Smickleixch (BéDé) et Isidore Vabien (Quick).

La Course

Grand, fort, suprématie, incroyable, inhumain. C’est par ces qualificatifs que commencent tous les commentaires d’après course. Autant de discussion pour un seul sujet : le Retour du Grand directeur sportif de l’équipe Chouffe auprès de ses coureurs. Ses adversaires ont dansé pendant qu’il n’était pas là, son réveil est à la hauteur de son sommeil.

Où sont les détracteurs qui lui avaient donné le doux sobriquet du "belge à Paris" en rapport à ses errements, il y a plus de deux ans, dans la capitale française ? Ils se font petits après le spectacle et l’efficacité démontrée aujourd’hui.

La Chouffe a dirigé le peloton du premier kilomètre au dernier. Est-ce le leader qui manquait au peloton ? Au Japon, il n’y avait aucune hésitation quant à la véracité de cette affirmation. Comme à l’accoutumé, certains parièrent sur l’échappée de fond. Yan-Lewis Mendangue (Lait Derniers) fidèle à son profil de dynamiteur, Bobo Gongo (Les Bananeraies de Bangui) et Mamadou Tiam (Les Bananeraies de Bangui) près à gérer au mieux l’échappée, et Raphael Painget (Max Attack) prennent la poudre d’escampette dès les premières bornes. Max Attack avait laissé au repos Joseph Bar, leader incontesté de la Coupe du Monde. A charge de ses coéquipiers de limiter la casse et surtout de faire passer au second plan son absence.

Ce groupe possèdera jusqu’à quatre minutes et dix-huit secondes d’avance, avant de s’effondrer devant le rouleau compresseur lancé à leurs poursuites. Pas moins de onze équipes se relayèrent pour dicter un rythme soutenu au peloton. Le tout sous le regard bienveillant des Chouffe Boys. La ligne d’arrivée approchant, les frottements se faire de plus en plus fréquents. Comme en Allemagne, une impressionnante chute viendra quelque peu chambouler la donne pour le sprint final. Kuira São (Kro Export African Kooperation) étant la victime la plus spectaculaire, d’autant plus qu’il avait un réel coup à jouer dans les cents derniers mètres.

C’est par la tactique que tout se décida. Là où beaucoup évoque la roulette russe pour sortir le vainqueur de jour, Chouffe répond par la stratégie. Alors que tout le travail d’équipe semblait être destiné à Emme Huceaime (Chouffe), Nicolas Janssen (Chouffe) ne céda jamais la route à son coéquipier, développant toute sa force, c’est avec une bonne roue d’avance qu’il devança Bruce Lenflure (SCPR) et Ric Hochet (Lait Derniers). Ils ont compris beaucoup trop tard que la jante à prendre était celle du Français et non du Suisse !

La bonne opération au classement individuel de la Coupe du Monde revient à Bruce Lenflure (SCPR), il revient à moins de cinquante points de la première place.

Encore un fait hors course pour le moins original et regrettable pour la star qu’il est, Fabien Dubois (Monsieur Propre) est tombé d’une échelle alors qu’il dévissait une ampoule dans son salon. On ne peut pas être un champion dans tout...


Compte-rendu et classements :
-  La liste des partants.
-  Le compte-rendu.
-  Le classement.
-  La gazette.

-  Le classement UCM individuel.
-  Le classement UCM par équipe.


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